Portrait alumni : Agathe Ledein, Chargée de production chez Deezer

Portrait alumni : Agathe Ledein, Chargée de production chez Deezer

Agathe Ledein sort diplômée de l’ISTC en 2019 avec un Master Marketing & Communication. Après une première expérience au sein du Groupe TF1, elle se lance le pari fou d’écrire son propre scénario. En parallèle, Agathe se lance en freelance et rejoint Deezer en tant que Chargée de production. A travers cette interview, elle revient sur son parcours et nous parle de son métier !

Bonjour Agathe, comment es-tu devenue chargée de production chez Deezer ?

J’ai intégré l’ISTC en 2013 avec une Licence Droit, Economie, Gestion puis j’ai enchaîné avec un Master Marketing et Communication que j’ai obtenu en 2019. Durant ma dernière année de Master, que j’ai fait en alternance, j’étais Chargée de programmation et mise à l’antenne  chez TF1. Une fois mon diplôme en poche, j’ai été embauchée en CDD pour continuer l’aventure avec eux. Au bout de deux années, ils m’ont proposé un CDI que j’ai refusé car j’avais un autre projet en tête, celui d’écrire un scénario de long métrage. Pendant un peu plus de 6 mois, je me suis donc consacrée à la rédaction de ce scénario, j’ai été sélectionnée en maison d’écriture, au “CineComédies Lab” pour pouvoir le développer et je suis actuellement à la recherche d’une maison de production. En parallèle de ce projet, je suis Chargée de production en freelance chez Deezer, la plateforme française d’écoute de musiques et podcasts en streaming.

Quelles sont tes missions ?

Je fais partie d’une équipe de production au sein du service diversification & innovation  et je suis reliée à 3 producteurs. Mon rôle, en tant que chargée de production, est de veiller à ce que toutes nos réalisations se déroulent bien. Je coordonne l’ensemble des divers projets et j'interviens à de nombreux niveaux (pré-production, production, post-production). Tout d’abord au niveau administratif et juridique avec la recherche de nouveaux talents, l'élaboration de leurs contrats, la gestion des budgets, etc. Puis ensuite au niveau  des enregistrements en studios, que ce soit pour de la vidéo ou pour du format audio. Et pour finir en post-production avec la réécoute, le mixage, etc. et ce jusqu’à la sortie du produit fini.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

Ce que j’aime dans mon métier, c’est qu’aucune journée ne se ressemble. J’aime le fait qu’il y ait à la fois du travail sur le terrain (lors des divers tournages) et au bureau (afin de coordonner les productions). J’ai la chance de faire beaucoup de choses différentes, je travaille avec différentes personnes, différents métiers, c’est très varié et enrichissant.


Ce que tu aimes le moins ?

Ce que j’aime le moins dans mon métier, c’est toute la partie juridique. Quand on crée une production, il faut s’assurer de cocher toutes les cases, d’être en règle à tous les niveaux. C’est une étape qui prend beaucoup de temps et tant qu’elle n’est pas terminée, le projet ne peut pas réellement commencer. Il y a donc toujours une appréhension car la viabilité de nos productions dépend de cette étape.


Que t’ont apporté tes années à l’ISTC ?

Mes années à l’ISTC m’ont tout d’abord apporté l’envie d’écrire. En effet, quand j’étais en Licence 3, nous avions un cours dédié à l’écriture d’un scénario. Ce n’était à la base pas un exercice qui m’emballait plus que ça, mais je me suis prise au jeu et j’ai vraiment adoré l’expérience. Suite à ce cours, je m’étais lancée le challenge d’écrire mon propre scénario, challenge que j’ai relevé.

Mon expérience à l’ISTC m’a également apporté une ouverture d’esprit que je n’avais pas forcément avant et qui m’a donné la force de sortir de ma zone de confort et de m’ouvrir sur le monde. Par exemple, avec l’ISTC j’ai pu faire un échange universitaire en Asie (Corée du Sud) alors que je n’avais jamais quitté l’Europe avant cela. Ce semestre m’a donné le goût du voyage et je suis partie seule en Nouvelle Zélande quelques mois suite à cela. L’ISTC permet aussi de sortir de cette école en ayant un bon bagage dans le monde professionnel, en proposant des stages chaque année, et ce durant l’ensemble du cursus universitaire. 


Dans ton métier et ton domaine d’expertise, qu’est-ce qu’on pourrait attendre d’un diplômé fraîchement sorti de l’ISTC ?

Si on veut réussir et se faire une place dans mon métier, il faut tout d’abord être organisé, car on doit être capable de suivre un projet de A à Z et de le lancer dans les temps. Je dirais également avoir un bon relationnel car on est amené à rencontrer et travailler avec plein de personnes différentes. Je finirais par l’importance d’être curieux et de faire de la veille quotidienne sur les nouvelles tendances pour pouvoir se renouveler et proposer un produit en accord avec ce qui se fait.

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