Portrait alumni : Célia EL KANDOUSSI, Commercial Partnerships Associate chez Decathlon

Portrait alumni : Célia EL KANDOUSSI, Commercial Partnerships Associate chez Decathlon

Diplômée de l'ISTC en 2024, Célia est aujourd’hui Commercial Partnerships Associate chez Decathlon, au sein de Kipsta, la marque dédiée aux sports collectifs. Basket, volley, handball : elle pilote les partenariats stratégiques avec les clubs, fédérations, ligues et athlètes, en lien direct avec le développement produit et les enjeux commerciaux du groupe. Un métier à la croisée des expertises, où rigueur, créativité et sens du collectif sont clés.
Dans cette interview, elle revient sur son parcours, les coulisses de son métier, ses plus beaux projets, et ce qui continue de l’animer au quotidien.

Bonjour Célia ! Tu es actuellement Commercial Partnerships Associate chez Decathlon. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton poste et ton périmètre ?

Je travaille chez Kipsta, l’entité de Decathlon dédiée aux sports collectifs. Je suis en charge des partenariats pour trois sports : le basket, le volley et le handball. Mon rôle couvre l’ensemble des partenariats professionnels : clubs, fédérations, ligues, mais aussi les joueurs et joueuses.

Concrètement, quelles sont tes missions au quotidien ?

Mon travail s’articule autour de plusieurs grands axes. Il y a d’abord toute la phase amont : la veille, la réflexion stratégique sur un partenariat, le ciblage des profils intéressants. Puis vient la phase de négociation du contrat, avant de passer à la mise en œuvre : animation du partenariat, développement de produits (comme une chaussure avec un joueur), communication, suivi contractuel…

C’est un poste très transversal. Je travaille avec des juristes, des communicants, des chefs de produit, des commerciaux… Mon rôle ne peut exister que grâce à ces expertises que j’orchestre autour d’un projet commun. C’est très stimulant !

Comment sont définis les partenariats ? C’est toi qui les proposes ?

La stratégie part du groupe, avec des ambitions globales. Ensuite, à l’échelle du sport, on affine selon les priorités commerciales. Par exemple, si on veut mettre en avant une chaussure de basket spécifique, je vais chercher le ou la joueuse qui incarne le mieux ce produit, en lien avec nos valeurs et notre cible. J’identifie les bons profils, je prends contact avec les athlètes ou leurs agents, et si les projets sont alignés et que le feeling passe, on construit ensemble le partenariat.

Ces collaborations s’inscrivent-elles dans la durée ?

Oui, c’est même essentiel. Un partenariat chez Decathlon, ce n’est pas du court terme. On parle de développement produit, donc il faut plusieurs mois pour créer une chaussure avec un joueur, ou un ballon avec une ligue. On a besoin de temps pour co-construire. En moyenne, nos contrats durent entre deux et quatre ans, parfois plus. L’objectif, c’est vraiment de construire des relations solides et durables.

Tu avais toujours voulu travailler dans le sport ?

Pas du tout ! À mon entretien d’entrée à l’ISTC, je voulais travailler dans le domaine de la comédie musicale ! (rires) Mais j’ai toujours été passionnée de sport. Et au fil de mes expériences, je me suis rendue compte que c’était un secteur où je pouvais allier plaisir, compétences et engagement. Aujourd’hui, je suis parfaitement à ma place chez Decathlon. Je me retrouve dans les valeurs, le rythme et la dynamique.

Quelles qualités faut-il, selon toi, pour exercer ton métier ?

D’abord, il faut avoir un vrai sens de la gestion de projet : savoir animer des équipes, établir un rétroplanning, faire avancer tout le monde dans la même direction. Ensuite, il faut de grandes qualités relationnelles et une vraie capacité d’adaptation : on travaille avec des profils très différents, il faut comprendre les leviers de chacun.

Enfin, des connaissances solides en communication, droit, commerce ou encore marketing sont un plus. Et puis, il faut savoir prendre la parole, défendre un partenariat, convaincre en interne comme en externe. Et être réactif, parce qu’un joueur ne travaille pas de 9h à 17h… Il faut donc être disponible quand il le faut.

Quel est ton plus gros challenge au quotidien ?

Faire travailler ensemble des équipes qui n’ont pas les mêmes contraintes ni les mêmes urgences. Alignement des calendriers, cohérence des intentions… c’est le cœur de mon métier, et ce qui le rend aussi passionnant. Et puis, les partenariats professionnels sont encore récents chez Decathlon, donc on apprend en marchant. Il faut accepter le droit à l’erreur, et faire preuve de pédagogie pour embarquer les équipes.

Et à l’inverse, ce qui t’anime le plus ?

Créer des histoires. Trouver le bon partenaire, construire un projet commun, faire en sorte que tout le monde y trouve du sens. Et aussi, apprendre tous les jours. J’ai une formation en communication, mais aujourd’hui je travaille autour du développement produit, sur les enjeux commerciaux… J’adore cette diversité.

Un partenariat dont tu es particulièrement fière ?

Le lancement du partenariat avec Alexandre Sarr, un joueur NBA. C’était mon premier vrai gros projet sur ce métier chez Decathlon. J’ai pu suivre tout le processus, de loin d’abord, puis de plus en plus activement. Tout le monde s’est mobilisé pour faire les choses bien, même si c’était nouveau. C’est exactement ça, un bon partenariat : un projet qui embarque tout le monde, qui donne de l’énergie.

Quel regard portes-tu aujourd’hui sur ta formation à l’ISTC ?

L’ISTC m’a donné une vraie culture générale du monde professionnel. C’est une école qui forme des généralistes curieux et opérationnels, capables de comprendre les enjeux de tous les métiers. Les cours, les projets, les stages… tout est concret, et ça m’a permis d’arriver en entreprise déjà bien préparée.

Quels seraient tes trois conseils pour se démarquer en sortie d’école ?

  1. Assume ce que tu aimes. Cultive tes passions, aie des convictions, ça se ressent en entretien.

  2. Travaille ton réseau. Chaque rencontre compte, il faut savoir les entretenir.

  3. Sois créatif dans ta candidature. Propose un projet, une idée, montre ce que tu peux apporter concrètement.

Tu interviens aujourd’hui à l’ISTC. Qu’est-ce qui te motive à revenir ?

J’ai reçu énormément pendant mes années à l’ISTC, donc j’ai envie de transmettre à mon tour. Quand on est étudiant, on se pose beaucoup de questions, on doute. Pouvoir entendre des retours d’expérience concrets, découvrir des métiers de l’intérieur, ça peut tout changer. Si je peux débloquer une idée chez un·e étudiant·e, c’est gagné.

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